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~ pas d'quoi en faire un foin ~ blog les avants durs de l’âne onîm l’auteur « older home loading newer » less more trim untrim « older la pâtissière et le boucher published on 6 mai 2017 in non classé . 0 comments ~ on connaît les bouchers face aux pâtissières deux clans qui se toisent… mais ça, c’était hier notre boucher du jour a regardé longtemps la pâtissière en face en a fait tout autant elle pétrissait la pâte sans se faire appâter lui y pensait souvent en faisant du pâté : « si je lui parle, je risque de me viander ! » se disait le boucher, voulant l’appréhender. « si il me parle, je risque de me gaufrer ! » pensait la pâtissière, et les gaufres, c’est sacré ! au final, ils finirent par tailler une bavette mirent la main à la pâte et firent la navette qui mieux qu’une pâtissière pouvait enfariner un boucher au coeur fort attendri in fine qui d’autre qu’un boucher aurait pu couper court au paroles inutiles et lui faire la cour ainsi nous voici là, bouteilles débouchées et c’est pas de la tarte de marier un boucher ~ pas tout n’est patounet published on 11 décembre 2013 in alexandrins , dédicace , distiques and rimes croisées (abab) . 0 comments ~ «patrick» c’est trop sérieux, pour nous c’est «patounet». un tonton pas «titi» mais plutôt «gros minet». plus proche de «fêtard» que de «raisonnable», dernier sur les régimes mais le premier à table. il nous a appris a combler nos tartines : du pain très bien beurré et pas de margarine ! il aimait taquiner, qu’importe le moyen. et qu’importe la blague, ça nous faisait du bien. qu’il fasse coluche ou bien le père noël on préférait son jeu aux stars originelles. il manque patounet au cirque familial, on a perdu un clown et un tonton royal. ~ ce lien naturel* published on 11 octobre 2012 in alexandrins , anagramme , dédicace , distiques , humour , non classé and rimes plates (aabb) . 0 comments ~ – introduction musicale – céline encore enfant, troisième de cordée, était bien entourée, vous nous l’accorderez. laurent de son côté, dans sa place d’aîné, prit son rôle très à c œ ur, grandissant, in fine. adorant la peinture depuis son plus jeune âge, elle, deviendra graphiste ou pro du coloriage. à l’école laurent, mais sans vouloir médire, n’était pas le meilleur mais n’était pas le pire. il s’est dit : « le dessin, c’est peut-être pour moi », il en a fait sa vie, il en a fait sa loi. sourire ne coûte rien mais rapporte beaucoup, monitrice rebelle, céline est dans le coup. si elle est sportive et parfois fracturée, laurent ne risque rien, soyez-en assurés. la belle fit un carton, clooney prenant la pose, côté célébrité, céline a eu sa dose. n’ayant pas la télé, s’inventant chevalier, laurent faisait la cour, cherchant à se lier. c’est alors le travail qui les a rassemblés, écoutant de la dance à longueur de journée. le travail, le plaisir, on ne les confond pas. mais de draguer céline, laurent a pris le pas. une semaine, une année, peu importe le temps, laurent ne compte pas, luttant contre les vents. mais quand vint le moment du tout premier baiser, céline était sérieuse, elle allait l’épouser. les parents sont heureux de cette destinée et unissent leurs voix pour ici la saluer. – discours des parents – la parole est à ceux qui nous ont réunis, à leurs voeux échangés, nous resterons tout ouïe. – voeux – pour sceller cette union, vos deux vies, cette chance, nous allons procéder, à l’échange d’alliances. – échange d’alliances – désormais unis par les liens du mariage, vous commencez un livre, écrivez-en les pages. ~ (lu le 23 juin 2012) *merci à alb pour le titre ainsi que pour les corrections. deux ânes nés published on 15 août 2010 in âneries , dédicace , distiques , hexasyllabes , octosyllabes and rimes plates (aabb) . 0 comments ~ je me souviens d’avant le vous, lointain de nous j’avoue. deux est avant les « je vous aime » présent pour l’un quand même. nos ans sont différents de ceux où l’autre et l’un font deux. des mois non exempts de bévue mais je vous aime t’as vu ? cent mille années sans foi ni loi mais jamais deux sans toi. ~ au revoir mamie published on 6 décembre 2009 in octosyllabes , quatrains and rimes croisées (abab) . 0 comments ~ avant même de la voir, ses cartes et sa belle écriture nous chantaient « bon anniversaire ! » pour première littérature. quand venait l’heure des vacances, à sa fenêtre, pour que l’on vienne, en retard ou bien en avance, elle s’inquiétait, quoi qu’il advienne. si par malheur on arrivait avec une fleur ou autre chose, avec un cadeau pour mamie, elle n’en comprenait pas la cause. et cette fleur ou cette plante dont elle ne s’occupait jamais, faisait donc son intéressante, montant plus haut que les sommets. sans plus attendre sur la table, poussaient des plats qui sentaient bon. nous bien gavés, c’est formidable, elle sortait la boîte à bonbons. pas de secret pour ses recettes, elle nous les a toutes confiées, mais les mesures et les étapes, il vaudrait mieux ne pas s’y fier. à la bataille ou au nain jaune, elle a passé beaucoup de temps, confuse de mieux jouer que nous, cela nous plaisait tout autant. quand venait l’heure de dormir, un doux lit nous était offert, qu’elle nous avait confectionné, mais qu’on ne savait pas refaire. la nuit, nous étions rassurés par un clown rond lumineux, et nos doudous rafistolés lançaient des mercis bien à eux.* au matin elle était levée, bien avant nous, ça c’est certain. on avait le p’tit déj rêvé : de la brioche et du bon pain. mais il nous faut déjà partir. mamie ne t’inquiète donc plus, tu as bien nourri nos enfances. encore de toi nous aurait plu. ~ tes petits enfants *à l’origine : la nuit, on était rassuré par la veilleuse souriante, et nos doudous rafistolés remerciaient mamie tout autant. le bon pré sage published on 4 août 2009 in alexandrins , âneries , dédicace , distiques and rimes plates (aabb) . 2 comments ~ l’âne, de sa clôture, voyait les gens passer, s’en faire des peintures, ne pouvait se lasser. derrière lui une ferme, à gauche le village, a sa droite une église : chacun son paysage. il aime le village et son agitation, il se couche bien tard sans une hésitation. il vit sereinement les tempêtes passées, mais de rire tout seul, il pourrait se lasser. une fois n’est pas coutume, il se lève aux aurores, l’âne se croit éveillé mais on dirait qu’il dort. c’est alors qu’une fille retint son attention, cachant son apparence par un peu de fiction. garde-t-elle un trésor ? ou quoi d’autre sinon ? elle est pour l’âne l’or, ce bien joli prénom. a sa droite une ferme, s’éloignant du village, devant elle une église : chacun son paysage. – où vas-tu demoiselle ? – je m’en vais à l’église, je m’intéresse à dieu et aux pages qui se lisent, pour lui je me réveille, je sors et je me couche je suis bien en retard, il va trouver ça louche. le soir moins occupée, occasionnellement, la fille resta souper, puis, régulièrement. elle aimait son humour, lui ses douces caresses, mais ceci n’est pas sûr, c’est peut-être l’inverse. le bonheur final’ment n’était pas vraiment loin. on le trouve en bout d’rue, à travers les chemins. derrière eux une ferme, à gauche le village, a leur droite une église, devant ? le paysage. le ciel en devenir ne sera pas méchant, s’ils regardent devant eux, et coupent à travers champs. ~ pour laisser une moue choir, il ne faut pas être en rue mais… published on 11 février 2009 in dédicace , hexasyllabes , humour , quatrains and rimes croisées (abab) . 2 comments réponse à « flocon se parle » : ~ il sera un plaisir, d’aller braver le temps, qui fait un peu rosir, ton nez c’est embêtant. si tu tombes, laisse agir, ton moelleux, avisé, il n’aurait à rougir, des couleurs opposées. ainsi je serai là, pour venir te chercher, ton nez comme cela, ne saurait se moucher. ~ le phare massy published on 12 septembre 2008 in dédicace , hexasyllabes , quatrains and rimes croisées (abab) . 1 comment ~ il fait noir et pourtant, je sais que tu es là c’est une question de temps je suis sûr de cela. … ta lumière apparaît, c’est vr